Donnée du Personnage:Motif d'inculpation: prostitution
Biographie:La neige tombait abondamment du ciel pour s’étaler sur le sol en un magnifique tapis blanc. Une jeune femme, visiblement très pauvre vu son accoutrement par cette froide journée d’hiver, errait dans les rues de cette grande ville sombre. Elle tenait son ventre proéminant et semblait terriblement souffrir, elle était entrain d’accoucher et essayer de marcher jusqu’à l’hôpital, mais celui-ci se trouvait bien trop loin pour qu’elle puisse y arriver avant de mettre au monde son enfant. Elle s’écroula lourdement par terre et ne réussit pas à se relever, elle allait devoir accoucher ici, seule, dans le froid, à même la neige. Elle poussa un strident hurlement de douleur, l’accouchement commençait. Les habitants de cette rue l’avaient entendu hurler et étaient tous à leur fenêtre à la regarder souffrir, aucun ne fit le moindre geste pour lui venir en aide cette femme était bien trop sale et eux bien trop riche pour se rabaisser à l’aider. Pendant plusieurs heures la femme hurla de douleur et appelait à l’aide les gens qu’elle voyait à leurs fenêtres, mais ses derniers détournaient le regard et faisait semblant de ne pas l’avoir remarquée ni entendu.
Après de longues heures elle finit enfin de mettre au monde une petite fille. L’enfant pleurait et tremblotait de froid, elle était toute petite et toute frêle. Sa mère coupa le cordon ombilicale avec un vieux couteau tout rouiller et terriblement sale. Elle aimait déjà cet enfant et aurait vu en prendre soin mais elle ne pouvait pas, elle avait été abandonnée par le père et était sans maison et sans emploi. L’enfant risquerait de mourir au bout de quelques jours dans ce froid si elle la gardait. Elle prit donc la douloureuse décision de l’amener à l’orphelinat et se traina donc difficilement jusqu’à ce lugubre bâtiment, encore exténuer de son accouchement. Elle s’assit au sol, contre un arbre, avec l’enfant dans ses bras et sortit un bout de papier avec un stylo, elle commença à écrire une lettre au directeur de cet orphelinat :
Bonjour,
Je suis désolé de mettre à votre charge un enfant supplémentaire, je sais à quel point vous avez déjà du mal à vous occuper de ceux qui vivent chez vous, mais je ne peux garder cette chère enfant. Je suis SDF, sans emploi, sans mari et n’ai pas moi-même de quoi me nourrir, je ne peux donner une telle vie à cette enfant pour peu qu’elle arrive à survivre. Je me trouve donc dans la triste obligation de vous la confier. Je cherche à me sortir de cette situation et j’ai bon espoir d’y arriver, le jour où cela sera fait je viendrai récupérer ma fille. En attendant je la confie à vos bons soins et vous demande si possible de la baptiser, j’aimerai qu’elle porte mon nom, pour le prénom je vous laisse seul décideur de cette noble tache.
Je m’excuse une nouvelle fois pour tout le tracas que cette nouvelle venue vous cause et vous causera peut-être dans l’avenir et espère revenir très bientôt vous en décharger.
Je vous fais part de tous mes bons sentiments à votre égard et vous remercie d’avance pour tout se que vous allez faire.
Une SDF,
Ryoko Toshibasa
Elle déposa l’enfant envelopper dans une couverture devant l’immense porte et déposa la lettre sur le petit corps endormit de la fillette pour ensuite sonner et disparaître rapidement dans les profondeurs de cette immense ville.
Une jeune femme ouvrit la porte et découvrit sur le perron un bout de linge qui gigotait et pleurait, elle comprit rapidement que c’était un enfant, se genre de scènes arrivaient régulièrement dans cet établissement. Elle prit l’enfant dans ses bras ainsi que la lettre et débarqua dans le bureau du directeur avec le tout. Celui-ci lut la lettre et fut particulièrement surpris de la façon très distingué dont avait écrit la mère. Il posa son regard sur l’enfant qui le regardait calmement de ses grands yeux bleus bridés et décréta :
-tu te nomme Aozora ToshibasaAozora qui voulait dire ciel bleu allait à merveille à cette petite enfant qui en grandissant allait devenir un véritable rayon de soleil aux yeux emplit d’amour et de compassion qui allaient faire des ravages auprès des garçons. La jeune fille grandit dans cet orphelinat, le directeur et les différentes jeunes filles qui l’aidaient dans sa tâche s’occupaient merveilleusement bien d’elle, elle était leur petit préférer. Aozora s’avéra être très sociable et s’entendait parfaitement bien avec tout les autres enfants, ils se considéraient tous comme étant une grande famille et s’aimaient comme des frères et sœurs. Malheureusement les adoptants se faisaient rare, même très rare et le directeur refusait de leurs présenter la petite Aozora, par égoïsme, il rêvait de trouver une femme et d’adopter lui-même cette enfant alors il la cachait aux éventuels adoptants. Tout aurait pue bien se passer pour la petite fille, le directeur aurait pue trouver une femme et l’adopter, elle aurait eu une famille qui se serait bien occuper d’elle et l’aurait aimée. Mais rien ne se passa comme cela, les années passèrent et Aozora voyait ses amis partir alors que elle, elle restait.
Un jour les femmes s’occupant de l’orphelinat convoquèrent tout les enfants dans le grand salon, elle avait un air triste, certaines même pleuraient. Elles firent asseoir les enfants et la plus vieille des femmes prit la parole, elle se voulait une voix parfaitement normale et même froide mais au lieu de cela elle avait une voix tremblotante de chagrin :
-Mes chers enfants… Je suis au regret de vous annoncer que le directeur est mort… Il a été tué dans un accident de voiture… C’était lui et lui seul qui finançait cet établissement avec sa fortune personnel… L’orphelinat va donc devoir fermer ses portes… Et vous allez tous devoir vous en aller…Les enfants se regardaient tous tour à tour, sans vraiment comprendre se qu’il se passait. S’en aller ? Mais pour aller où ? Ils n’avaient nulle part ou aller. Mais les choses ne pouvaient être autrement, c’est ainsi que Aozora se retrouva dans la rue avec ses amis alors qu’elle n’avait que 10ans. Ils se serrèrent tous les coudes et restèrent ensemble, ils se construisirent une petite cabane dans les bois à l’aide de tôle, de carton, de branche. Tout cela n’était qu’un jeu pour eux, ils n’avaient pas conscience de se qu’ils allaient vivre. Rapidement la faim se fit sentir et ils partirent errer dans la ville pour voler, quémander, supplier. Plus ils grandissaient plus ils faisaient des choses horribles pour réussir à survivre.
Certains moururent, d’autres partirent en quête d’un endroit meilleur, d’autres encore furent arrêter par la police, ceux qui restèrent menaçaient les gens pour obtenir se qu’ils voulaient, attaquaient des personnes pour les voler, cambriolaient des maisons, vendaient de la drogue ou encore se prostituaient. C’est ainsi que Aozora, devenu de plus en plus belle en grandissant, malgré la dureté de sa vie et la saleté dans laquelle elle vivait fut accostée par un vieil homme riche lorsqu’elle eut 13ans, il la paya extrêmement bien en échange de quelques moments coquins avec elle.
Elle fut celle qui ramenait le plus d’argent à la cabane et était la fierté de ses amis, les 3 garçons qui restaient encore, amis qui au fil du temps avaient vus leurs amitié pour elle se transformer en amour. Le fait que la jeune fille ramenait autant d’argent leur permirent à tout les 4 de se payer un petit studio minable, mais toujours mieux que leur cabanon au fond des bois. Les 4 garçons bouillaient de haine envers le vieil homme chaque soir qu’elle devait partir le retrouver. Un soir l’un d’eux, ronger par la jalousie, appela la police pour signaler qu’un vieil homme abusait d’une jeune fille. Mais lorsque les policiers arrivèrent sur les lieux ils comprirent rapidement que Aozora se faisait payer ses services et elle fut envoyer devant le tribunal qui la condamna à rester sur cette île si connu et terrifiante alors qu’elle n’avait que 17ans.
autre: Mais euh... le forum est pas mort au moins???