Biographie:
Un homme et quelques enfants sont assis dans une petite pièce d’une petite maison trônant dans le fond d’une ruelle sombre. Autour d’eux plusieurs sceaux et casseroles sont éparpillés afin de recueillir l’eau de pluie qui s’infiltre au travers de la toiture et des planches de bois pourrîtes qui forme la maison. Les enfants ainsi que l’homme sont habillés sommairement de vêtements pour la plupart trop grands, sales et troués. Une jeune fille rousse, d’environ six ans, se penche alors vers l’homme pour le réveillé, dans sa petite main se tien la patte d’un ourson en peluche vieux comme le monde et miteux. Une petite voix fluette s’élève tandis que les mots franchisse ses lèvres dans une demande timide.
-Oncle Fei…Oncle Fei… Tu veux nous raconter encore une fois l’histoire de l’homme qui t’as donné cette maison… S’il-te-plaît??
L’homme encore endormit bouge un peu et prend la petite fille sur ses genoux avant de lui sourire et de sourire aux autres enfants assis en rond autour de lui. Doucement il fait le tour de la salle pour s’assurer que tous soient bien attentif aux mots qu’il va prononcer tandis qu’il se racle la gorge. Il finit néanmoins par laisser filtrer les premiers mots de cette histoire qu’il a déjà raconter une centaine de fois au même enfant et à d’autres.
-Tout à commencer il y a dix ans de cela… Je n’était âgé que de 15 ans alors, lui en avait 14. C’était la première fois que l’on se rencontrait et on ne s’est jamais quittés après ça. Mais avant de vous raconter mes bons vieux souvenirs qui vont sûrement vous ennuyez, je vais vous racontez sa vie jusqu’à notre rencontre, enfin tout ce qu’il aura bien voulu me dire, car sachez qu’il ne parlait que très peu.
Et comme un rituel qui avait déjà eu lieu des centaines de fois, un jeune garçon d’une douzaine d’années éleva la voix pour prononcer les mêmes mots qu’à l’accoutumé en réponse à ces paroles reflétant celle qui avait été prononcées la veille.
-Il était muet??
-Non, c’est juste qu’il n’aimait pas parler. Maintenant commençons par le commencement de tout chose…
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C’était un jour de pluie alors que dans les ruelles truffées de clochards et de rats, les cris d’un nouveau né percèrent le silence en même temps que le premier coup de tonnerre résonna dans l’espace étroit et restreint des bas quartier de cette grande ville de Taiwan. Un nourrisson à peine naissant était étendu là, emmailloté dans une vielle couverture rêche et trouée au milieu d’un chemin près du corps d’une jeune femme sans vie, peut-être sa mère ou encore une quelconque nourrisse personne n’en sait rien. Le petit bout de vie, trempé et tremblant de froid n’avait pas crier ou hurler une nouvelle fois son désarrois d’être seul et avec personne pour s’occuper de lui. Il ne faisait que regarder autour de lui malgré l’eau qui tombait du ciel à la recherche de rien du tout, du vide.
-Mais… qu’est-ce que… oh mon dieu!! Pauvre jeune fille… c’est horrible… à son âge… elle était si jeune…
Une vieille femme s’était approché de la jeune fille étendu au sol, inerte une seringue vide à ses côtés. Le bébé sans nom l’avait vu approché et n’avait émis aucun son à cette approche. Elle ne l’avait pas remarquer à son empressement d’aller voir si la jeune femme vivait toujours. Bougea ses petits bras en l’air pour attiré son attention, le nourrisson poussa une bouteille de verre vide à ses côtés ce qui créa un bruit mât lorsque celle-ci, déjà en équilibre précaire, tomba sur le sol froid.
-Oh Dieu!! Un enfant!! Pauvre petit chose!! Vient mon chérie… Tati Xia va s’occuper de toi.
La vieille femme prit le jeune nourrisson dans ses bras maigres et ridés avant de l’emmener dans une toute petite pièce dans une toute petite maison au fond d’une ruelle adjacente. Doucement elle le sécha pour ne pas qu’il attrape froid, le langea d’une nouvelle couverture sèche et légèrement plus douce et enfin s’assit dans sa chaise berceuse, unique meuble encombrant la pièce avant de le bercer jusqu’à ce que le petit bout d’homme ne s’endorme sans émettre le moindre bruit.
-Tu es bien silencieux mon petit chérie… Tu n’as pas de nom alors je vais t’en donner un… Celui de mon fils qui m’a été ravi il y a bien des années de ça… lorsque les riches se sont dissociés des pauvres… Je vais t’appeler Renfield… Renfield Doths.
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Les années passèrent lentement où le jeune Renfield fut élevé et grandit près de la vieille Xia d’une soixantaine d’année. Il avait appris à la considérer comme sa mère et avait énormément de respect pour elle. Chaque jour, elle lui apprenait les mathématiques ou encore comment lire et écrire, lui enseignant aussi les bases d’anglais. Et oui, dans sa jeunesse, avant que tout ne soit chamboulé, la vieille femme avait été enseignante, maintenant son seul et dernier élève n’était autre que cette enfant en qui elle revoyait son fils malgré le quasi mutisme de celui-ci. Il était alors âgé de 12 ans.
Pendant les deux années qui suivirent le jeune homme se mit à sortir plus souvent dans les rues, mais veillait toujours à rentrer à l’heure dite pour bordé la vieille femme, car les rôles s’était inversés depuis qu’elle l’avait trouvé. La maladie la rongeait de l’intérieur et vivre dans les rues n’aidait pas vraiment. Aussi un soir de décembre, alors avait 13 ans, bientôt 14 et qu’il rentrait un peu plus tard que d’habitude, la trouva-t-il endormit pour toujours dans sa berceuse un doux sourire aux lèvres. Elle avait l’air d’être simplement endormit dans un magnifique rêve, mais il s’avait qu’elle ne s’éveillerait plus jamais. Cette nuit là, il ne dormit pas, mais resta éveillé à ses côtés priant silencieusement pour que son âme gagne le ciel et rejoigne se Dieu dont elle lui avait parler si longuement.
C’est alors qu’il fit la rencontre d’un jeune garçon de son âge, Fei, qui était au sein d’une groupe, d’un clan, qui régnait en quelques sorte sur une partie de la base ville. N’ayant plus personne à qui se rattacher et trouvant fort sympathique le jeune homme, il lia amitié avec celui-ci et entra dans son clan. Quelques années passèrent de nouveau et se fut toutes des années pour Renfield. Le pauvre jeune garçon put voir d’innombrable chose qui le firent bouillirent de colère, mais aussi qui lui firent ouvrire les yeux sur la vie dans la rue. Chaque jour il voyait des enfants beaucoup plus jeune que lui faire les poubelles, souvent chassé par des adultes encore plus miséreux qui voulait garder ses poubelles et tout ce qu’elles contenaient pour eux. Il vit à chaque coin de rue qu’il tournait ou presque des corps au sol mort durant la nuit ou encore tué par d’autre pour un morceau de pain rassis et moisie. Cela lui faisait mal dans son cœur, le sentiment d’injustice et qu’il fallait agir continuait de poindre dans son âme et son esprit. Le souvenir de la femme qui l’avait élevé le hantait. Alors après un an de vie commune avec des gens qu’il ne côtoyait presque pas sauf Fei, son meilleur ami à daté de ce jour, il retourna à la petite pièce qu’il avait habité jadis. Elle n’avait pas changer si ce n’était l’eau qui continuait de s’infiltré un peu plus et les quelques rats et autres bestioles qui y vivait. La vieille berceuse siégeait encore au même endroit, celui où il l’avait installé le jour ou il avait quitter cette maison, sa maison.
Avec l’aide de Fei et pendant l’année qui suivit, ils rénovèrent sommairement la baraque la rendant un peu plus vivable et essayant de refaire l’isolement du mieux qu’ils le pouvaient. Ils entreposèrent également des vivres qu’ils volaient ou trouvait dans un coin de la pièce ainsi que des vêtements et des couvertures. Une idée avait germé dans leur esprit, permettre aux enfants de survivre dans la rue et d’avoir une meilleur vie que celle qu’ils avaient jusqu’à date et qu’ils voyaient chaque jour.
Mais comme dans toutes belles choses, il vint une anicroche, une mauvaise surprise. Ils avaient alors respectivement dix-neuf ans et vingt ans, leur projet était maintenant terminé il ne restait plus qu’à rassembler les jeune orphelins des rues pour s’occuper d’eux. Alors qu’il se promenait seul à la recherche d’enfants, il vit des membres de son ancien groupe battre un groupe de trois enfants, deux filles un garçon qui semblaient être apparenté et du même âge, environ une dizaine d’année pour les filles et un peu plus jeune pour le petit garçon. S’approchant en courant il se mit devant les enfants pour les protégé des coups.
-Arrêtez!!
-Dégage!! Dégage sinon on te tue toi aussi!!
Les voyous avaient tous à la main des couteaux et Renfield rien. Se retournant sans faire fit de ceux qui étaient dans son dos il s’adressa aux enfants et leur indiqua un chemin à suivre de la main en leur souriant chaleureusement. Alors que les enfants déguerpissaient, le jeune homme se reçut un coup au niveau de l’épaule. Se retourna il envoya son poing dans la figure du scélérat qui l’avait blessé et les yeux emplis de colère il fit un carnage. Lorsque le soleil couchant éclaira une dernière fois la ruelle où c’était produit, il ne restait que des corps éparpillé un peu partout, tous inerte les yeux ouvert vers le ciel sauf un, Renfield.
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Le jeune garçon maintenant âgé de vingt-cinq ans reprit son souffle avant de finir son histoire.
-Et arriva ce qui devait arriver, la police débarqua et embarqua Renfield pour le meurtre de ses voyous. Voilà… vous savez maintenant à qui avait été cette maison qui est maintenant la votre et ce qu’il lui est arrivé.
Le même garçon que tout à l’heure reprit la parole de nouveau dans un rituel répété.
-Et qu’est-il aujourd’hui??
-Personne ne le sait, son arrestation remonte à il y a cinq ans, mais il doit être toujours en vie. Quelque part ou en prison, mais en vie… oui…
Puis le rituel achevé, chaque enfant allèrent se couché sur leur paillasse les uns collés aux autres, bien au chaud, puis s’endormirent dans une parfaite harmonie, sous le regard bienveillant, mais nostalgique, d’un homme qui était maintenant pour eux un père.
[Ça à l'air que ma fiche était trop longue avec l'histoire alors je la poste après!!^^ Sinon j'ai fini!!!]